Même les espèces communes disparaissent...
La perte de diversité engagée depuis 2 siècles ne concerne plus uniquement les espèces rares : aujourd’hui, déjà 50% des mammifères européens et 30% des reptiles, poissons et oiseaux sont en danger de disparition, sans compter les milieux naturels.
Un travail transfrontalier
Pour la Communauté Européenne, il s’agit donc d’enrayer les déclinsde toute urgence :
- préserver au plus vite les espaces où subsistent encore habitats et espèces déjà raréfiés ;
- et créer entre les pièces de ce « puzzle de nature » des liens essentiels : les corridors de déplacement des espèces.
La solution : créer un réseau cohérent de sites désignés pour leur richesse particulière : un patchwork écologique, le réseau « Natura 2000 ».
Les sites du réseau sont donc soigneusement sélectionnés parmi ceux accueillant encore :
- des surfaces importantes d’habitats en bon état de conservation
- ou des effectifs d’espèces significatifs : localement, ces derniers paraissent donc « abondants », perception erronée de la situation réelle à l’échelle européenne, souvent catastrophique.
Les annexes des deux directives europénnes « Oiseaux » et « Habitats » précisent les critères biologiques et les seuils d’effectifs / de surface... sur lesquels les Etats membres doivent se baser pour recenser leurs sites.